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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 16:49

Le figaro

 

Musiques aux jardins



Dans une dizaine de jardins et châteaux d’Ile-de-France. Dates : du 26 mai
au 10 octobre. Entrée libre. Rens. : 02 43 63 05 58 et www.patrick-scheyder.com
SPECTACLE Un piano posé au milieu des herbes folles, une comédienne
interprétant des textes de George Sand, et un « théâtre végétal itinérant »
imaginé par le paysagiste Gilles Clément. Tel est le concept de ce spectacle
musical créé par un authentique pianiste : le romantique Patrick Scheyder.
FAUT-IL Y ALLER ? Y courir, et en famille. Car Patrick Scheyder, qui fait ici
équipe avec son épouse, n’est pas un banal passionné de botanique : c’est un
original, au sens le plus noble du terme, aussi imaginatif dans son approche
poétique de l’art au jardin, que dans son libre jeu d’interprète. T. H.

LE FIGAROSCOPE semaine du 20 au 26 mai 2009.

Le figaro

 

PROMENADE
JARDINS

Pleuvra, pleuvra pas... Ce pourrait être la seule ombre au tableau de cette symphonie pastorale orchestrée sur tout le territoire durant le week-end, transformant la 6eédition de Rendez-vous aux jardins en fête à la grenouille. Pas de quoi se laisser couper l’herbe sous le pied, quand pas moins de 1 900parcs publics ou privés ouvriront cette année leurs grilles à de nombreuses animations sur le thème du voyage des plantes. A travers l’aspect botanique mais aussi sur un plan historique et culturel. Oranger du Mexique, œillet d’Inde… On oublie parfois que la tulipe est venue de Turquie au XVIesiècle, tout comme le dahlia du Mexique ou le mimosa d’Australie. Une épopée contée jusqu’aux enjeux écolos actuels, ainsi qu’en témoigne la démarche du pianiste Patrick Scheyder, du festival itinérant Musiques aux jardins, qui associe les textes sur l’environnement du paysagiste Gilles Clément et ceux de George Sand (samedi au Parc Matisse à Lille, photo).

Libération du Samedi 31/05/2008

Le figaro

Culture

 

Leonard de Vinci toujours vert

Lecture. A Amboise, dans le jardin du Clos Lucé, un spectacle musical autour des carnets naturalistes du peintre florentin de la Renaissance, écologiste avant l’heure.
Dominique Queillé
QUOTIDIEN : jeudi 14 août 2008
Les Carnets de Vinci Ce soir et demain à 21 h 30, dans le cadre de «Nature et paysage, le regard de Léonard de Vinci», jusqu’au 6janvier2009. Château du Clos Lucé, Amboise (37). Rens. :0247575578. Et aussi le festival Musiques aux jardins. Rens. :0243630558.
«Tout est là», se serait écrié Léonard de Vinci à la vue du spectacle de nature brute qu’offre, déployé sur un hectare dans un décor exceptionnel de marais, le jardin du château du Clos Lucé àAmboise (Indre-et-Loire), ultime lieu de vie du peintre florentin.
Depuis juin dernier, ce site paysagé niché en contrebas de la demeure historique, s’est ouvert à la visite, levant le voile - à travers dessins botaniques, paysages et études géologiques - sur le rapport qu’a toujours entretenu l’artiste et inventeur avec la nature. Promenade à la fois botanique et architecturale avec une reconstitution, la toute première en taille réelle, d’un pont à deux niveaux dont la technique dite de «triangulation» sera reprise au XIXesiècle par des ingénieurs comme Gustave Eiffel.
Curieux. Dans la continuité de l’ouverture du nouveau jardin et de l’exposition sur ce thème, deux nocturnes proposent une création autour des carnets de l’auteur de la Joconde qui seront dits pour la première fois en situation de spectacle sur des musiques de la Renaissance, par le comédien Michael Lonsdale au côté du pianiste Patrick Scheyder. Car si Léonard de Vinci rêvait de «cité idéale», il n’en était pas moins curieux du monde végétal. Engagé écolo avant l’heure, il a laissé au Clos Lucé, actuellement propriété de la famille Saint-Bris (Gonzague et Francis), 7 000feuillets réunis dans une sorte de journal intime et philosophique. «Il y traite de nature, de botanique, du corps humain, des astres, souligne Patrick Scheyder, en y développant la notion, très écologique, que la Terre est semblable à l’humain, que la mer est son sang, les rivières et les fleuves, ses veines…»
Quête. Une réflexion somme toute très actuelle sur le devenir de l’homme dans son environnement dont la problématique occupait déjà les esprits du XVIesiècle. Une thématique chère à la quête du pianiste qui, avec son équipée et le soutien de l’architecte-paysagiste Gilles Clément, sillonne les allées des jardins de France au gré de son festival itinérant, Musiques aux jardins, où l’écriture (George Sand, Gilles Clément…) liée à ses partitions, pose le fondement des interrogations contemporaines sur la sauvegarde de la planète. Car il serait temps de ramener sa fraise, comme le fit, à l’époque, le génie de la Renaissance.

http://www.liberation.fr/culture/345028.FR.php
© Libération

Le figaro

Culture

 

 

Pianocôté jardins et théâtre cour royale


Festival.

 

Le musicien Patrick Scheyder propose des créations avec pour cadre les châteaux de la Loire.

Journées des plantes et autres promenades au jardin ont de plus en plus le vent en poupe.

Cet irrésistible appel de la nature, auquel citadins asphyxiés à l'année cèdent en masse jusque dans le choix croissant de vacances en camping pour renouer avec le naturel, attire aussi les arts. Mais quel autre milieu siérait davantage à l'expression romantique musicale et littéraire, sinon un environnement bucolique si propice à toutes les errances imaginaires?

Le festival intinérant Musiques aux jardins a eu l'idée de pousser un peu plus loin le concept en associant concerts classiques, lectrures et mises en espaces végétales. Ainsi, de parcs en châteaux, d'orangerie en abbaye, le pianiste Patrick Scheyder balade-t-il son pleyel de 1842 pour interpréter Chopin, Liszt ou Satie au beau milieu des créations organiques des paysagistes William et Karène Beauregard, tandis que Monique, son épousen prête voix aux textes de Balzac, Sand ou Musset. "C'est une conception nouvelle de présentation de l'art, qui permet d'accueillir le public dans un espace d'écoute privilégié et chaleureux, souligne Patrick Scheyder.
Une sorte de salon extraordinaire à ciel ouvert, parsemé de fleurs, de feuillages... Les formes au sol varient selon les représentations : ilots des lis, tapis de roses, spirales multicolores ou encore damiers."

Née de la rencontre entre le musicien-improvisateur et l'architecte des jardins, cette épopée à la croisée des sens a commencé, il y a quelques mois au théâtre du Lucernaire, à Paris, en compagnie de l'impressionant Michael Lonsdale et pris la poudre d'escampette depuis le mois de mai (une reprise est prévue en novembre avec Marie-Christine barrault). Pour ce rendez- vous qui clôt le circuit des châteaux de la Loire(l'aventure continue au-delà du festival, avec des rendez vous jusqu'en mai 2008), le comédien au phrasé reconaissable entre tous mémorable savant fou enemei de James Bond dans Moonraker en 1979, repique au jeu théâtrale dans la cour royale de Chambord, pour dire sous les étoiles, parmis les graminées et corolles domptées, les mots d'Apollinaire, Hugo, Tardieu et Duras. Une thématique "Romantisme et rêve" qui, sous ce règne végétal, lieds et pieds liés sur un bourlingrin scénographié, devrait faire mouche.

Par Dominique Queillé

 

 

 

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