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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 16:40

  Festival:  Musique et Botanique

 

Samedi 29 Juin 2010 


Le vert , une idée qui germe ces temps-ci jusque sur les Champs-Elysées. Bien que l'éloge des mauvaises herbe ne date pas d'hier, George Sand l'avait bien compris, les bon plants parsèment la culture de ses foisonnants rendez-vous de saison. Institutionnels comme le Rendez-vous aux jardins, qui rien qu'en Ile-de-France lève le voile sur 170 espaces verts(2 000 dans l'Hexagone), avec des premières, entre autres, les deux hectares paysagers de Matignon.

les initiatives individuelles se multiplient également. Crée il y a 4 ans par le pianiste Patrick Scheyder, Musiques  aux jardins, qui allie littérature, musique et botanique, a posé les jalons d'un dialogue fertile entre ces différents acteurs à travers une festival itinérant. L'initiative fédère une vingtaine de villes, avec des journées "Cultures aux jardins" où ce joue, tel dimanche à Beauvais, la création de Le Nôtre et Louis XIV, avec Michael Lonsdale, entre défilé de mode végétal et savoir topiaire en live.

Rendez vous aux Jardins : les 4,5 et 6 Juin.

Cultures aux Jardins : jusqu'en septembre.

culturesauxjardins.overblog.com

Dominique Queillé


Itinérante, l’herbe folle s’arrête à Lyon

Musiques aux jardins A Lyon le 26 août et en tournée jusqu’au 10 octobre. Rens. : www.patrick-scheyder.com

Musiques aux jardins est un festival itinérant qui investit les espaces verts urbains. Patrick Scheyder, son fondateur, revient sur ce rapprochement entre musique, littérature et art des jardins.

Quelles sont les particularités du festival Musiques aux jardins ?


A travers cette alliance entre musique, littérature et nature, nous voulons rendre hommage au travail des jardiniers. Nous travaillons avec le paysagiste Gilles Clément, qui a déjà à son actif le parc André-Citroën à Paris, et avec les jardiniers des villes où on donne le spectacle, qui préparent les terrains selon les principes de Gilles Clément. Le jour du spectacle, je joue du piano et mon épouse récite des textes de George Sand et de Gilles Clément qui a beaucoup écrit sur «l’écologie humaniste».

 

Comment la musique et la littérature s’articulent-elles avec la nature ?


D’abord, cette année, nous avons pour thème «L’herbe folle». Nous voulons montrer les problèmes des espaces verts qui, en étant tondus trop souvent, empêchent des espèces sauvages de vivre. Notre spectacle se prépare trois à quatre mois auparavant, en laissant l’herbe pousser. Parfois les jardiniers ont ainsi découvert des cosmos ou remarqué la présence d’orchidées, qu’on n’avait pas vues depuis longtemps. Nous avons choisi des textes de George Sand car elle fait l’éloge de la mauvaise herbe, aussi importante que la bonne. C’est la biodiversité d’aujourd’hui. Le jour du spectacle, le piano est posé à même le sol et le public s’assoit sur des bottes de paille. Les jardiniers préparent des tiges de bambou pour indiquer les espèces végétales. Sur les textes de Sand, j’interprète du Chopin, avec qui a vécu l’auteure.

Pourquoi s’arrêter à Lyon ?

Le Parc de la Tête d’or est le plus grand parc urbain de France, et est entretenu selon les principes de Gilles Clément. Nous adaptons à la ville nos spectacles. Le 27 septembre, nous serons Parc de Belleville à Paris, où aimait se promener George Sand.

 


PROMENADE
JARDINS

 


Pleuvra, pleuvra pas... Ce pourrait être la seule ombre au tableau de cette symphonie pastorale orchestrée sur tout le territoire durant le week-end, transformant la 6eédition de Rendez-vous aux jardins en fête à la grenouille.

Pas de quoi se laisser couper l’herbe sous le pied, quand pas moins de 1 900parcs publics ou privés ouvriront cette année leurs grilles à de nombreuses animations sur le thème du voyage des plantes. A travers l’aspect botanique mais aussi sur un plan historique et culturel. Oranger du Mexique, œillet d’Inde… On oublie parfois que la tulipe est venue de Turquie au XVIesiècle, tout comme le dahlia du Mexique ou le mimosa d’Australie.

Une épopée contée jusqu’aux enjeux écolos actuels, ainsi qu’en témoigne la démarche du pianiste Patrick Scheyder, du festival itinérant Musiques aux jardins, qui associe les textes sur l’environnement du paysagiste Gilles Clément et ceux de George Sand (samedi au Parc Matisse à Lille, photo). 

Libération du Samedi 31/05/2008 







Culture

Leonard de Vinci toujours vert

 

 

Lecture. A Amboise, dans le jardin du Clos Lucé, un spectacle musical autour des carnets naturalistes du peintre florentin de la Renaissance, écologiste avant l’heure.
Dominique Queillé 
QUOTIDIEN : jeudi 14 août 2008
Les Carnets de Vinci Ce soir et demain à 21 h 30, dans le cadre de «Nature et paysage, le regard de Léonard de Vinci», jusqu’au 6janvier2009. Château du Clos Lucé, Amboise (37). Rens. :0247575578. Et aussi le festival Musiques aux jardins. Rens. :0243630558. 
«Tout est là», se serait écrié Léonard de Vinci à la vue du spectacle de nature brute qu’offre, déployé sur un hectare dans un décor exceptionnel de marais, le jardin du château du Clos Lucé àAmboise (Indre-et-Loire), ultime lieu de vie du peintre florentin. 
Depuis juin dernier, ce site paysagé niché en contrebas de la demeure historique, s’est ouvert à la visite, levant le voile - à travers dessins botaniques, paysages et études géologiques - sur le rapport qu’a toujours entretenu l’artiste et inventeur avec la nature. Promenade à la fois botanique et architecturale avec une reconstitution, la toute première en taille réelle, d’un pont à deux niveaux dont la technique dite de «triangulation» sera reprise au XIXesiècle par des ingénieurs comme Gustave Eiffel. 
Curieux. Dans la continuité de l’ouverture du nouveau jardin et de l’exposition sur ce thème, deux nocturnes proposent une création autour des carnets de l’auteur de la Joconde qui seront dits pour la première fois en situation de spectacle sur des musiques de la Renaissance, par le comédien Michael Lonsdale au côté du pianiste Patrick Scheyder. Car si Léonard de Vinci rêvait de «cité idéale», il n’en était pas moins curieux du monde végétal. Engagé écolo avant l’heure, il a laissé au Clos Lucé, actuellement propriété de la famille Saint-Bris (Gonzague et Francis), 7 000feuillets réunis dans une sorte de journal intime et philosophique. «Il y traite de nature, de botanique, du corps humain, des astres, souligne Patrick Scheyder, en y développant la notion, très écologique, que la Terre est semblable à l’humain, que la mer est son sang, les rivières et les fleuves, ses veines…» 
Quête. Une réflexion somme toute très actuelle sur le devenir de l’homme dans son environnement dont la problématique occupait déjà les esprits du XVIesiècle. Une thématique chère à la quête du pianiste qui, avec son équipée et le soutien de l’architecte-paysagiste Gilles Clément, sillonne les allées des jardins de France au gré de son festival itinérant, Musiques aux jardins, où l’écriture (George Sand, Gilles Clément…) liée à ses partitions, pose le fondement des interrogations contemporaines sur la sauvegarde de la planète. Car il serait temps de ramener sa fraise, comme le fit, à l’époque, le génie de la Renaissance. 


Le lien du site de libération
© Libération





Culture


Pianocôté jardins et théâtre cour royale
Festival. Le musicien Patrick Scheyder propose des créations avec pour cadre les châteaux de la Loire.



Journées des plantes et autres promenades au jardin ont de plus en plus le vent en poupe. Cet irrésistible appel de la nature, auquel citadins asphyxiés à l'année cèdent en masse jusque dans le choix croissant de vacances en camping pour renouer avec le naturel, attire aussi les arts. Mais quel autre milieu siérait davantage à l'expression romantique musicale et littéraire, sinon un environnement bucolique si propice à toutes les errances imaginaires?

Le festival intinérant Musiques aux jardins a eu l'idée de pousser un peu plus loin le concept en associant concerts classiques, lectrures et mises en espaces végétales. Ainsi, de parcs en châteaux, d'orangerie en abbaye, le pianiste Patrick Scheyder balade-t-il son pleyel de 1842 pour interpréter Chopin, Liszt ou Satie au beau milieu des créations organiques des paysagistes William et Karène Beauregard, tandis que Monique, son épousen prête voix aux textes de Balzac, Sand ou Musset. "C'est une conception nouvelle de présentation de l'art, qui permet d'accueillir le public dans un espace d'écoute privilégié et chaleureux, souligne Patrick Scheyder.
Une sorte de salon extraordinaire à ciel ouvert, parsemé de fleurs, de feuillages... Les formes au sol varient selon les représentations : ilots des lis, tapis de roses, spirales multicolores ou encore damiers."


Née de la rencontre entre le musicien-improvisateur et l'architecte des jardins, cette épopée à la croisée des sens a commencé, il y a quelques mois au théâtre du Lucernaire, à Paris, en compagnie de l'impressionant Michael Lonsdale et pris la poudre d'escampette depuis le mois de mai (une reprise est prévue en novembre avec Marie-Christine barrault). Pour ce rendez- vous qui clôt le circuit des châteaux de la Loire(l'aventure continue au-delà du festival, avec des rendez vous jusqu'en mai 2008), le comédien au phrasé reconaissable entre tous mémorable savant fou enemei de James Bond dans Moonraker en 1979, repique au jeu théâtrale dans la cour royale de Chambord, pour dire sous les étoiles, parmis les graminées et corolles domptées, les mots d'Apollinaire, Hugo, Tardieu et Duras. Une thématique "Romantisme et rêve" qui, sous ce règne végétal, lieds et pieds liés sur un bourlingrin scénographié, devrait faire mouche.

Par Dominique Queillé

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